Un contexte de création bien spécifique en 1999
Les crises alimentaires, notamment celle de la « vache folle», en même temps qu’elles déstabilisaient les éleveurs, ont généré chez les consommateurs - de plus en plus citadins et éloignés de la nature et de l’agriculture -un besoin de réassurance par une meilleure information sur la façon dont les éleveurs pratiquent leur métier.
Conscients de ces attentes, les éleveurs se sont inscrits dans une réflexion active qui a débouché en 1999 sur la création de la Charte des Bonnes Pratiques d’Elevage. Pour l’éleveur adhérent, cette Charte est un outil de progrès et d’auto évaluation de ses pratiques. Pour le grand public, c’est un outil d’information, une sorte de « livre ouvert » à tous et en toute transparence, sur la façon dont l’éleveur pratique son métier.
La nouvelle version 2012 : une charte plus précise et adaptée au métier d’éleveur d’aujourd’hui
Pour répondre aux attentes des filières et de la société, comme pour s’adapter aux transformations du métier d’éleveur, la Charte est une démarche en constante évolution. La première version en 1999, née en réponse à la crise de la vache folle, était avant tout centrée sur la traçabilité des aliments et des animaux. En 2003 une deuxième version a été lancée pour intégrer les nouvelles réglementations de la PAC (Politique Agricole Commune), en particulier sur la traçabilité des pratiques sanitaires. Rééditée en 2007 elle s’est précisée sur le volet bien-être animal et élargie aux élevages de veaux.